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E U L A T |
Ce
site, est dédié à la commune de Teulat, pays de mes
ancêtres patronymiques. Avertissement:
Ce qui suit, notamment la partie Historique, est fortement inspiré
des écrits de Gabriel Bernet |
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Teulat
est une commune du département du Tarn. Je vous invite à consulter le site officiel de la mairie de Teulat : http://www.mairiedeteulat.fr/ Sur le site officiel vous y trouverez notamment les jours et les heures d'ouverture du secrétariat Les généalogistes peuvent y consulter les registres (série 4E) d'état civil postérieurs à la révolution française. Il est préférable de téléphoner avant de s'y rendre afin de se faire confirmer la disponibilité du secrétariat. J'y ai toujours été bien accueilli même à l'improviste. Les
registres de Baptêmes, Mariages, Sépultures (BMS) et l'Etat-Civil
sont disponibles aux Archives
Départementales du Tarn à Albi. Mais vous pourrez en
trouver içi le relevé des BMS, voir le chapitre 7.
Généalogie. |
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Pugnères, Taulat et Saint-Martin-de-la-Rivière, formaient une seule communauté dite de Saint-Martin-de-la-Rivière qui était bien délimitée et avait son compoix et ses consuls depuis le XV° siècle. Cette communauté était administrée par deux consuls et six conseillers politiques. La seigneurie dépendait de la baronnie de Verfeil, village limitrophe. A partir de la seconde moitié du XVIII° siècle, les réunions consulaires qui avaient toujours lieu dans l'église de Pugnères, se tiennent souvent au hameau de Taulat. En effet Pugnères ne représente plus que le quart de la population du village de Taulat où habitent des familles aisées et instruites, les Fignes, les Cany, les Jaussely et les Bernet qui ont réussi dans le commerce des grains sur le marché de Verfeil. Les consuls de 1773 sont Etienne Jaussely et François Amalric. Le territoire du consulat était partagé entre deux paroisses qui n'étaient pas du même diocèse. Cette anomalie est à l'origine des troubles que la commune eut à supporter pendant la révolution. (ref: Gabriel Bernet: les anciennes paroisses de la commune de Teulat, Revue du Tarn n° 57 mars 1970) Avant les paroisses existaient des circonscriptions appelées "dîmaires". Le dîmaire étant l'ensemble des habitations et des terres groupées pour la perception de la dîme. Au XIV° siècle, le dîmaire de "sancti suplicy de pinheris" et celui de "beate marie de monteaucello" sont plusieurs fois cités dans les registres d'hommages. Les églises de Pugnères et de Montaucel sont citées dès 1349. Au XVI° siècle, les consulats de Pugnères et Montaucel font partie du diocèse civil de Toulouse, mais au point de vue spirituel ces deux paroisses dépendent du diocèse de Lavaur, car les deux églises de ces villages sont des annexes de la paroisse de Saint-Etienne de Belcastel. En outre, la partie méridionale du consulat de Pugnères, où se trouve le village de Taulat, dépend de l'archevêché de Toulouse. Ce consulat est donc scindé en deux en matière religieuse: en effet, le petit village de Taulat, les fermes de la rive gauche du Nadalou (En Garric, Daren) et le hameau d'En Boulou qui est dans le consulat du Bourg-Saint-Bernard, constituent la paroisse de Saint-Martin-de-la-Rivière et, l'église qui est une annexe de celle du Bourg est bâtie sur le territoire de ce consulat voisin. Cette situation paradoxale fut cause de fréquentes contestations entre les paroissiens et les consuls de Saint-Martin-de-la-Rivière et ceux du Bourg-Saint-Bernard. L'église Notre-Dame de Montaucel (écrit souvent Montaussel) , s'élevait non loin de la ferme actuelle de Birebiau. Les réunions dominicales, les criées, les fêtes avaient lieu devant la porte de l'église sur une place publique. Jusqu'à la révolution, l'église possède un vicaire et un carillonneur. Les registres paroissiaux sont conservés depuis 1727. En 1809, l'église est en partie écroulée, dénuée de tout, isolée, et fermée depuis six ans. Un décret impérial de 1810 signé par Napoléon, transfère le chef-lieu de la succursale de Montaucel, à Pugnères. Saint-Loup de Pugnères: La paroisse de Pugnères comprenait le village de ce nom et quelques fermes environnantes. Au XVI° siècle le village connut une prospérité certaine grâce à la culture du pastel. De riches marchands y résidaient et l'avaient doté d'une belle église. Durant les guerres de religion, ce sanctuaire souffrit de sérieux dommages. En 1721, l'église est ravagée par un incendie. En 1850 des transformations importantes furent entreprises. L'église était bâtie près du confluent du Girou et du Nadalou, dans le consulat du Bourg-Saint-Bernard et était une annexe de celle du Bourg. Les habitants du village de Taulat avaient donc leur église et leur cimetière sur le territoire d'un consulat voisin ce qui donna lieu à des frictions fréquentes entre les deux communautés. Le débordement des eaux du Girou empêche même les paroissiens de se rendre à l'église. Celle-ci en ruines, après avoir eu un certain rayonnement au XV° et XVI° siècle, elle était un point de passage obligé de la course du pré de la Fadaise chaque lundi de Pentecôte , sera démolie en 1792. C'est Pierre LACHURIER dit Laverdure, maçon, qui sera chargé de la démoition. L'abbé Saturnin Ariès, rapporte qu'à l'époque où il exercait son ministère, il restait encore vers 1890 quelques pans de murs de l'église solidaires de la maison du lieu-dit "Saint-Martin" commune du Bourg-saint-Bernard. L'église, ou ce qu'il en restait, et ses dépendances furent vendues comme bien national. Voici ce que dit le procès-verbal de la vente : "Le 19 thermidor an IV de la République Française... a été vendue ... une pièce de terre , ainsi qu'un pré, un cimetière et l'emplacement d'une petite église ...". En l'an X (1802) il est créé trois communes correspondant aux anciennes paroisses:
En l'an XI,
arrêté consulaire du 4 thermidor (23 juillet 1803)
transférant Taulat (et Saint-Martin-de-la-Rivière),
ainsi que les villages voisins de Bannières et Montcabrier, dans
le département du Tarn. En l'an XI toujours, arrêté
préfectoral du 19 fructidor (5 septembre 1803) rattachant
non seulement la commune de Teulat , mais aussi les communes de Bannières
et Montcabrier au canton de Lavaur (Il est sous-entendu que Pugnères
et Saint-Martin-de-la-Rivière font partie de Teulat, cette dernière fusion ayant été effectuée
à une date indéterminée). Comme vous venez de le voir le détachement de Teulat du département de la Haute-Garonne ne s'est pas fait dans la joie. On peut toutefois penser qu'il s'agissait d'une bataille de "notables" et que bon nombre d'habitants ne faisaient pas de différence entre la Haute-Garonne et le Tarn dont ils ne voyaient certainement pas les contours et les aboutissements. En 1825, ordonnance du 1° septembre réunissant les communes de Teulat et Montaucel.
La carte dite de Cassini. J'invite tous les visiteurs de ce site, intéressés par les cartes Cassini des communes voisines et plus, d'aller sur Gencom le site incontournable des communes de France. Vous pourrez ainsi découvrir les cartes de la commune de votre choix.
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Jusqu'à la fin du XIX° siècle on écrivait TAULAT et prononçait "TAOULAT" en occitan. Taulat était en fait le hameau situé sur la route qui mène à Pugnères. On trouve des écrits officiels avec cette dernière graphie jusqu'en 1880. C'est notamment vrai pour les actes d'état-civil. Si la graphie officielle a adopté TEULAT, il semble bien que le parler occitan soit toujours phonétiquement "TAOULAT". (voir mes petites histoires) L'étymologie des noms relevée dans le dictionnaire des communes du Tarn (Archives & Patrimoine) est la suivante:
Concernant le patronyme de mes ancêtres qui vécurent au XVI° siècle à Teulat (Pugnères, Saint-Martin-de-la-Rivière) jusqu'à aujourd'hui où leurs descendants y vivent toujours, on peut estimer que JAUSSELY est une variante d'un ancien prénom d'origine germanique: GAUZELIN (en français JOSSELIN ou JOCELIN) derivé affectueux formé sur GAUZ ou GAUTH (de la racine wald : gouverner). L'évolution de G à J s'explique bien en occitan central ou septentrional ainsi que le maintien du son "au" (prononcé "aou") en occitan devenu "o" en français. En occitan, la lettre Y etait tres peu utilisée et le "I" final prononcé "I" s'ecrivait "IN" (exemple le nom MARTIN/MARTY s' écrit MARTIN et se prononce MARTI en occitan). Le remplacement du I final par un Y a commencé dans certains lieux à la fin du XVème siècle et a duré jusqu'au XIXème siècle. Il n'y a pas de raison linguistique à ce phénomène. Les causes peuvent en être l'"esthétique" (un Y a plus de consistance visuelle qu'un I dont l'unique jambage peut prêter à confusion), la francisation des noms avec l'introduction des règles de l'orthographe française remplaçant les règles de l'orthographe occitane (rareté de la lettre I en finale en français) ou d'autres raisons sociologiques (volonté de particulariser son patronyme ou au contraire de l'aligner sur la "norme" locale, ...). Ceci explique que l'on ait pu trouver à différentes périodes dans notre région suivant l'humeur du scribe des Jaucely, Jausselin, Jousselin, Jausseli, Joceli et encore des Josseli pour se fixer généralement au cours du XIX° siècle sur Jaussely. J'ai ainsi répertorié plus de 600 individus des deux sexes nés avec ce patronyme ou ses dérivés entre 1540 et aujourd'hui. Voir mes trouvailles généalogiques à partir de mon site principal. Tous les amateurs d'onomastique (études des noms propres de personnes ou de lieux) s'inscriront à la liste sur laquelle ils trouveront des réponses à leurs questions.
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Je dois l'essentiel de mes connaissances sur Teulat à Gabriel Bernet, aujourd'hui décédé.
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Le patronyme JAUSSELY est présent dans cette commune depuis au moins 1593 date à laquelle on trouve mention de Jean JAUCELY sur le livre Terrier (compoix ancêtre du cadastre) de Pugnères. En l'absence de registres paroissiaux plus anciens que ceux déposés aux Archives Départementales du Tarn à Albi, je n'ai pu pour l'instant remonter cette branche de ma généalogie celle couple Jean JAUCELY et Salviette DELPECH. Mais je ne désespère pas de trouver d'autres pistes, notamment sur quelques contrats notariaux à découvrir. Aujourd'hui les habitants de Teulat qui portent encore ce nom en sont aussi les descendants, de même que tous les Jaussely contemporains qui vivent pour la plupart dans les villages environnants du Lauragais. J'ai reconstitué la descendance de Jean JAUSSELY & Salviette DELPECH que vous pourrez retrouver sur mon site de trouvailles généalogiques. Gabriel Bernet rapporte que le vingt-deux juin 1792 à Saint-Martin-de-la-Rivière, An premier de la République, le conseil général de la communauté, juge nécessaire de se procurer une salle pour délibérer. Sous lancien régime, les réunions y compris publiques se tenaient dans léglise de Pugnères ou de St Martin de la Rivière. Etienne Jaussely, cultivateur propriétaire, propose une pièce quil consent de louer moyennant dix livres par an. Le conseil accepte et Etienne Jaussely sengage à réparer et entretenir la salle. Ainsi le siège du Conseil était fixé à Taulat et ce village devenait implicitement le chef-lieu de la nouvelle commune. (Archives départementales du Tarn, Teulat, délibérations). Le six octobre 1793, à propos du retrait des armes, le procureur de Teulat déclare Il serait téméraire de nous trouver sans arme, au milieu des malfaiteurs et des coureurs de nuit, et environné de certaines communes, où il existe des gens capables dinsurrection. Cet avertissement montre le climat dinsécurité qui règne à cette époque dans les communes rurales. Le conseil demande de garder 8 ou 9 fusils! En 1794, après les épurations, Etienne Jaussely est toujours membre de la municipalité au titre de notable. À cette époque le conseil est composé dun maire et deux adjoints élus pour deux ans et six notables. Dans ce conseil, siège aussi au titre dagent national, le gendre dEtienne Jaussely, Jean Antoine Cany qui a épousé le six janvier 1795 Catherine Jaussely. Il y a aussi Jean Antoine Muratet époux de Marie Barthélémie Jaussely et frère d'Antoinette Muratet épouse du dit Etienne Jaussely !. Cest presque en famille que se font les délibérations. Le 29 germinal (27 avril 1794) ce même conseil propose de donner le nom de TAULAT à la commune nommée jusqualors Saint-Martin-de-la-Rivière. Les Bernet seront maire de la commune de Teulat durant la quasi totalité du XIX° siècle. C'est un maçon de Teulat, Pierre Lachurier dit Laverdure, beau-père de Guillaume Jaussely propriétaire-cultivateur dans cette commune puis de Belcastel à fonratier , qui démolira en 1794 ce qui restait encore debout de l'église de Saint-Martin-de-la-Rivière sur les bords du Girou.. A propos de Taulat ou Teulat, encore récemment, en 1999, dans son parler occitan mon oncle Jean-Marie Delbosc natif du lieu, aujourd'hui décédé, prononçait phonétiquement " taoulat" (TAULAT) et en français il disait "teulat" (TEULAT) . Si vous aussi, avez quelques petites histoires à nous conter, écrivez-moi
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Au cours de mes voyages en midi-toulousain j'ai effectué le relevé systématique des actes de Naissance, Mariages, Décès des paroissses qui ont formé la commune de Teulat déposés aux Archives Départementales du Tarn à Albi. Il s'agit de Saint-Martin-de-la-Rivière, Notre-Dame de Montaucel, et Saint-Loup-de-Pugnères. pour la période allant de 1676 et 1792. Depuis la mise à jour d'août 2008 de mon site consacré à la généalogie j'y ai inclus ces relevés ainsi que ceux de nombreuses paroisses des communes voisines de Teulat comme le Bourg-Saint-Bernard, Belcastel, Bannières, Montcabrier, Viviers-lès-Lavaur, Villeneuve-lès-Lavaur . Je vous invite donc à consulter mes trouvailles généalogiques Aux Archives départementales on trouve de nombreux registres comme le "livre Terrier" (série CC1) de Pugnères établi en 1593 où j'ai relevé le plus ancien couple de mes ancêtres connu à ce jour : Jean JAUCELY & Salviette DELPECH nés probablement vers 1550. Voici un extrait :
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Les groupements amis